Après la correction d’avril, les actifs risqués ont globalement progressé en mai, fluctuant selon les anticipations sur la trajectoire des taux des banques centrales (désormais ancrées entre une et deux baisses pour les taux de la Fed). Le FOMC du 1er mai s’est montré plutôt rassurant, laissant entendre que les conditions pour que la prochaine action soit une hausse de taux étaient très distantes. Et sur la plus grande partie du mois, les indicateurs ont laissé voir une modération de l’activité aux Etats-Unis, avec un indice de surprises macro-économiques en tendance baissière et territoire modérément négatif. Alors que la saison des résultats confirmait le haut niveau de profitabilité des entreprises et leur capacité à dépasser les attentes de bénéfices (même si ce fut moins le cas pour les ventes), cette configuration était de nature à supporter les marchés actions. Mais sur la dernière semaine, quelques indicateurs (indices PMI, biens durables, confiance du consommateur) ont surpris à la hausse et ravivé les craintes inflationnistes, suscitant une certaine nervosité sur des indices américains chèrement valorisés. Par ailleurs les marchés obligataires dans leur ensemble n’ont que peu progressé sur le mois, alors que les matières premières ont connu une évolution très contrastée (forte hausse tirée par les métaux puis correction).

Sur Athénée Gemini, l’allocation actions a varié suivant le modèle, et termine modérément renforcée. Dans les actions américaines, notre surpondération des segments Value et ESG n’a pas été payante. Mais le fonds a bien bénéficié de la bonne tenue des actions européennes (notamment moyennes capitalisations), dont l’allocation a été maintenue en absolu. Par ailleurs notre processus quantitatif nous a conduits à réduire la position en Treasuries US très longues, après une contribution globalement positive. Sur la période Athénée Gemini est en hausse, modérée en regard de la progression des marchés actions, mais supérieure à celle des autres grandes classes d’actifs.