En 2024, Mercury a adopté une approche prudente, avec une exposition monétaire de 50% début janvier. Environ 14% de ces liquidités ont été réaffectées vers des secteurs ou des zones géographiques jugés attractifs pour les mois à venir, en privilégiant les entreprises avec des PER raisonnables.

Par exemple, nous avons inclus plusieurs sociétés du secteur de la défense et des matières premières, notamment les métaux précieux, l'uranium et le nickel, dans notre allocation. De plus, nous avons augmenté notre exposition à la Chine, estimant que beaucoup de mauvaises nouvelles étaient désormais reflétées dans les cours. Quelques valeurs technologiques ont été achetées et revendues en janvier et février, mais elles représentent une petite part de Mercury à la fin du premier trimestre, car les niveaux de valorisation des entreprises liées à l'intelligence artificielle nous semblent excessifs ; ce sont d’ailleurs ces entreprises qui ont principalement stimulé la hausse des indices à la fin mars.

Une rotation des investissements vers des valeurs de type value nous semble plausible, au regard de la résilience et de la robustesse économique des Etats-Unis. Mercury est positionnée en ce sens ; cependant les risques géopolitiques et le recalibrage de la politique monétaire de la Fed, en réponse à une inflation persistante, pourraient rendre une nouvelle phase de hausse plus erratique ; aussi avons-nous introduit une position de couverture sur les actions européennes.

Cette approche prudente a permis à Mercury de terminer le trimestre en hausse de 0,90%, avec une volatilité extrêmement maîtrisée.